International

La politique internationale de CNRS Physique a pour objectif d’accroître l’impact et la pertinence de ses recherches en favorisant les échanges avec des équipes de chercheuses et chercheurs du monde entier. Utilisant les structures du CNRS, elle se concrétise par la création de laboratoires partagés. Deux tiers des publications scientifiques de CNRS Physique résultent aujourd’hui de collaborations internationales.

Une discipline ouverte sur le monde

La stratégie internationale de CNRS Physique favorise les relations avec l’Union européenne et les pays à fort potentiel scientifique (Etats-Unis, Japon, Canada). L’institut maintient par ailleurs une forte collaboration avec Singapour et a élargi ces dernières années ses collaborations à l’Inde et l’Amérique latine. CNRS Physique est attentif à tous les projets qui, dans le monde, permettent à la recherche française de faire rayonner son expertise.

Un rayonnement international

Les différents outils du CNRS permettent à CNRS Physique de mettre en œuvre une stratégie structurante face à la multitude et la richesse des interactions internationales de ses équipes de recherche.

Parmi ceux-ci figurent en premier lieu les International Exploratory Actions (IEA, ex-PICS), au nombre de 24 aujourd’hui. En moyenne 66 % des publications de CNRS Physique sont co-signées avec des partenaires internationaux.

A cela s’ajoutent les International Research Networks (IRN, ex-GDRI), 13 à ce jour, et les 33 International Research Project (IRP, ex-LIA), destinés à structurer, respectivement, des réseaux de laboratoires et des « laboratoires sans murs ».

Enfin, 4 International Research Laboratories (IRL, ex-UMI) complètent les initiatives de CNRS Physique à l’international. 

Le rôle clé des IEA

D’une durée de deux ans, les International Exploratory Actions (IEA), dont la sélection est coordonnée au CNRS par les instituts, permettent à une collaboration fructueuse de se développer en facilitant les échanges scientifiques. De nouveaux domaines de recherche, parfois à haut risque ou à haut potentiel peuvent ainsi être lancés. CNRS Physique accorde une grande importance aux IEA, auxquels il consacre une part conséquente de son budget international. Chaque année, une vingtaine de nouveaux projets en moyenne sont soutenus. Les IEA constituent parfois le premier pas vers des collaborations durables et plus structurées. Ils sont destinés en priorité aux jeunes chercheurs.

En pointe sur Horizon 2020

Les laboratoires de CNRS Physique s’impliquent fortement dans la construction de l’Espace européen de la recherche. De 2014 à 2016, ils ont déposé auprès de la Commission européenne 580 dossiers répondant aux appels d’offres émis dans le cadre du programme Horizon 2020.

Ces dossiers ont concerné des sujets ayant trait à l’excellence scientifique (European Research Council, ERC), aux technologies du futur (Future and Emerging Technologies, FET) et aux actions Marie Sklodowska-Curie.

Un rôle central dans deux flagships

CNRS Physique joue un rôle central dans deux « flagships » ou projets européens phares, relevant de projets FET :

  • Graphene, dédié au développement d’applications de ce matériau bidimensionnel ;
  • Quantum Technologies, autour de quatre sous-domaines : capteurs et métrologie, communication et cryptographie, simulation quantique, calcul quantique.
     

ERC : le soutien à l’excellence scientifique

L’European Research Council (ERC) finance l’excellence scientifique à la frontière des connaissances. C’est un programme dédié à la recherche exploratoire, dont l’unique critère de sélection est l’excellence scientifique. Depuis 2007, date de création de l’ERC, près de 75 chercheuses et chercheurs de CNRS Physique ont pu en bénéficier pour mener leurs projets scientifiques.


L’ERC, c’est de l’oxygène pour la recherche française !
Bruno Chaudret, Laboratoire de physique et chimie des nano-objets (LPCNO), lauréat ERC "Advanced Grant" 2015