Mieux comprendre les collisions moléculaires au cœur des nuages interstellaires

Résultat scientifique

Des physiciens et des physiciennes ont reproduit en laboratoire les collisions entre les molécules de monoxyde de carbone (CO) et de dihydrogène (H2) dans les conditions des nuages moléculaires denses, aux températures proches du zéro absolu, et ont mésuré les échanges d'énergie qui en découlent. Ils ont ainsi éclairé ce qu'il se passe dans les nuages interstellaires, là où naissent les étoiles. Ces travaux qui associent des équipes de l'Institut de physique de Rennes (IPR, CNRS/Université de Rennes 1), de l'Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble (IPAG, CNRS/Université Grenoble Alpes) et de l'Institut des sciences moléculaires (ISM, CNRS/Institut polytechnique de Bordeaux/Univ. de Bordeaux), au sein d'une collaboration internationale, sont publiés dans Physical Review A. 

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Référence

Absolute measurements of state-to-state rotational energy transfer between CO and H2 at interstellar temperatures. Hamza Labiad, Martin Fournier, Laura A. Mertens, Alexandre Faure, David Carty, Thierry Stoecklin, Piotr Jankowski, Krzysztof Szalewicz, Sébastien D. Le Picard, and Ian R. Sims, Phys. Rev. A, publié le 23 février 2022.
DOI : 10.1103/PhysRevA.105.L020802
Archives ouvertes arXiv

Contact

Ian Sims
Professeur des universités à l'Université de Rennes 1, Institut de physique de Rennes
Communication CNRS Physique