Les recherches menées à CNRS Physqiue portent sur l’étude de la matière, du rayonnement et des lois fondamentales qui régissent le monde. Dans sa diversité thématique, la physique a une approche qui révèle les grands principes sous-jacents aux propriétés et aux comportements des objets, aussi complexes soient-ils. Son approche irrigue largement d’autres disciplines.
La recherche en physique s’attache à comprendre les mécanismes sous-jacents aux phénomènes observables de la matière et du rayonnement et de leurs interactions. Pour cela, les équipes de CNRS Physique réalisent des…
La physique, en tant que science fondamentale, requiert des recherches à long terme qui peuvent aboutir à des découvertes majeures et transformer notre compréhension du monde. Elle est également porteuse de solutions…
CNRS Physique accompagne les équipes de ses laboratoires en soutenant le développement de leurs projets de recherche par la mise en place de deux d’appels à projets spécifiques : Emergence@INP et Tremplin@INP.
Les Groupements de recherche fédèrent et mobilisent des équipes de recherche de différentes disciplines, de différents instituts du CNRS et également d’acteurs académiques ou industriels, autour de thématiques…
Lois fondamentales, matière et rayonnement
La recherche en physique s’attache à comprendre les mécanismes sous-jacents aux phénomènes observables de la matière et du rayonnement et de leurs interactions. Pour cela, les équipes de CNRS Physique réalisent des expériences, mènent des travaux théoriques, modélisent et simulent numériquement les phénomènes. Elles conçoivent les instruments et les outils nécessaires à leurs recherches et s’appuient sur le développement d’infrastructures et de plateformes technologiques, en particulier les très grandes infrastructures de recherche (IR*), en oeuvrant collectivement à l’avancement des connaissances.
Un champ disciplinaire large
Les recherches de CNRS Physique s’inscrivent dans un vaste champ disciplinaire, qui couvre selon l’échelle des systèmes étudiés les interactions fondamentales, l’électromagnétisme, l’atome, la molécule, la matière complexe structurée ou non, ainsi que l’optique. Pour mener à bien sa mission première qui consiste à élargir le champ des connaissances dans sa discipline, CNRS Physique articule son action autour de six grands axes de recherche stratégiques :
Physique théorique, modélisation et simulation numérique
Optique, atomes, molécules et physique quantique : fondements et applications
Matière condensée, matériaux, nanosciences
États de la matière, transitions de phases, instabilités, désordre
Lasers et plasmas
La physique autour du vivant.
Les sections du CoNRS pilotées par CNRS Physique
Les axes de recherche de CNRS Physique recouvrent le champ des sections disciplinaires 2, 3, 4, 5, et 11, ainsi que de la commission interdisciplinaire 54, du Comité national de la recherche scientifique (CoNRS). Celles-ci sont pilotées par l’INP, à l’exception de la section 11 pour laquelle CNRS Physique est co-pilote.
Des interfaces multiples avec les autres disciplines
Ancré dans la compréhension du monde qui nous entoure, CNRS Physique développe des disciplines en constante évolution qui lui permet de couvrir les larges champs des phénomènes élémentaires aux phénomènes complexes. Ses frontières sont perméables avec l'ingénierie, la chimie, la biologie, les mathématiques et parfois les sciences humaines et sociales. Cela se manifeste par ses nombreuses interfaces et actions en synergie avec les autres instituts du CNRS, avec CNRS Nucléaire & particules, CNRS Terre & Univers et CNRS Ingénierie pour la physique des particules, l'astrophysique et l'ingénierie et systèmes, mais aussi CNRS Mathématiques, CNRS Chimie et CNRS Biologie. Le lien s'effectue non seulement au travers des instruments et méthodes associés à des approches théoriques ou expérimentales, mais aussi des logiciels développés par les physiciennes et physiciens et transcrits ou adaptés dans d'autres domaines de recherche.
Au cœur de très grandes infrastructures de recherche
L'étude et la caractérisation poussée de la matière et de ses interactions dans toutes leurs manifestations - atomes et molécules isolés, plasmas, gaz, liquide, solide amorphe ou cristallin, milieux biologiques - et dans leurs différents niveaux et échelles de structuration posent de nombreux défis. Les outils développés à ces fins, tant du point de vue de l'avancement des connaissances que des développements technologiques, doivent être particulièrement performants. Ils sont forgés aussi pour répondre aux questions posées par d’autres disciplines (chimie, biologie, sciences de la terre et de l'univers, ingénierie) au travers des interfaces. Cette palette d'outils performants est constituée de développements instrumentaux très variés allant des outils de laboratoire aux équipements mutualisés (centrales de nanotechnologie, microscopes électroniques, RMN, sources d'irradiation) et aux grandes et très grandes infrastructures de recherche. Les réseaux de plateformes et infrastructures de recherche permettent une structuration de l'offre à différentes échelles, régionale, nationale et européenne. Les instruments de pointe coûteux qui y sont développés et mis en œuvre sont ouverts à la communauté scientifique via des appels à projets et des comités de programme adaptés à chaque type d'instrument. L'organisation à l'échelle européenne renforce la dynamique des échanges et la qualité des développements instrumentaux.
En concertation avec les autres instituts et avec des partenaires externes au CNRS, CNRS Physique participe activement aux instances de pilotage de nombreuses infrastructures de recherche (IR) et très grandes infrastructures de recherche (IR*).
Les équipes de recherche de CNRS Physique sont également actrices – et utilisatrices – de calcul intensif sur les machines implantées à l’IDRIS d’Orsay ou au sein des centres régionaux (mésocentres) situés à Grenoble, Toulouse et Lyon.
La physique à l’horizon 2030
La physique, en tant que science fondamentale, requiert des recherches à long terme qui peuvent aboutir à des découvertes majeures et transformer notre compréhension du monde. Elle est également porteuse de solutions aux grands enjeux auxquels notre société doit faire face.
Au printemps 2022, CNRS Physique a initié sa prospective. Plus de 1000 physiciennes et physiciens ont travaillé à identifier les sujets qui seront au cœur de la recherche en physique de demain.
Ce travail collectif a été à l’origine d’un premier document des Prospectives de CNRS Physiquepublié en février 2024.
S’appuyant sur ce premier document, le 18 juin, CNRS physique publie son Cahier de stratégie 2024, une première étape de la mise en place d’actions spécifiques pour que les thématiques à fort impact potentiel identifiées dans le travail de prospective puissent se concrétiser.
Ce cahier de stratégie a été présenté à Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'issue de la rencontre « La physique, une science au cœur des enjeux de société » organisée au Sénat le 18 juin en présence de scientifiques et de parlementaires.
Stratégie de CNRS Physique
La physique à l’horizon 2030
Recherche fondamentale et impacts sociétaux juin 2024
À partir du travail de chacun des ateliers de la prospective et de la contribution du Conseil Scientifique de l’Institut, CNRS Physique a identifié des thématiques à fort impact potentiel qui bénéficieront d’une attention particulière dans les années à venir. Ce cahier de stratégie identifie explicitement ces problématiques, constituant ainsi un premier engagement de CNRS Physique vis-à-vis de la communauté.
Une politique scientifique ne saurait être conduite sans moyens financiers, humains et opérationnels. Dans un contexte financier contraint, CNRS Physique souhaite néanmoins s’engager pour que ces thématiques à fort impact potentiel puissent se développer. Ce document stratégique présente deux séries d’actions : les actions spécifiques mises en place en 2023 – 2024 et les actions spécifiques 2024 – 2025 qui seront déployéesau cours des douze prochains mois.
Colloque "La physique, une science au coeur des enjeux de société"
En partenariat avec l’OPECST, le CNRS a organisé, pour la première fois, un colloque au Sénat, en présence de scientifiques et de parlementaires, dans lequel a été précisée sa stratégie pour faire de la recherche en physique un outil indispensable d’accompagnement des transitions en cours.
Une première table ronde a permis aux dirigeants d’entreprises de clarifier leurs liens avec les laboratoires académiques.
Trois courts exposés ont présenté des découvertes en physique réalisées dans des laboratoires académiques, avec des impacts potentiellement majeurs dans les technologies quantiques, la santé et le climat.
La seconde table ronde s'est concentrée sur la réflexion de la communauté sur ses pratiques de recherche.
L’objectif des Prospectives a été avant tout d’identifier les questions en émergence, les thématiques frémissantesqui conduiront aux bouleversements de demain.
Le document est le fruit d’un travail d’intelligence collective très large. Douze ateliers ont été constitués, plus de mille personnes ont contribué à un premier document discuté et questionné lors des journées de prospectives des 12 et 13 septembre 2023. C’est sur la base de ce texte et des discussions que CNRS Physique a rédigé ce rapport final qui constitue la vision commune des prospectives scientifiques. Le premier volet aborde les thématiques scientifiques en émergence ayant pour principal objectif une avancée de la connaissance. Huit thématiques ont été identifiées allant de l’électronique et photonique avancée jusqu’à nouveaux enjeux pour les méthodes numériques Le second volet aborde lesgrands défis sociétaux mis en avant par les politiques publiques française et européenne (physique pour la santé, physique pour le climat et l’énergie, physique pour l’environnement et l’alimentation, physique pour les technologies quantiques). Un troisième volet de ce rapport vise à mettre en avant des questions transverses qui concernent toute la physique, et parfois la dépassent : la parité et la diversité, la culture scientifique en physique, mais aussi la prise en compte des crises environnementales.
Télécharger les Prospectives de CNRS Physique 2024
Colloque de restitution de la prospective de CNRS Physique
Un colloque de restitution auprès de toute la communauté a eu lieu en ligne les 12-13 septembre 2023. Après une présentation brève du travail de prospective réalisé par les groupes de travail, la communauté a commenté et posé des questions sur l’ensemble des textes que les différents ateliers ont fait circuler auprès de leurs contributeurs.
CNRS Physique accompagne les équipes de ses laboratoires en soutenant le développement de leurs projets de recherche par la mise en place de deux d’appels à projets spécifiques : Emergence@INP et Tremplin@INP.
EMERGENCE@INP
Afin de soutenir le développement de projets de recherche des personnes des unités dont CNRS Physique a la responsabilité, l’appel intitulé Emergence@INPest reconduit chaque année.
Il a vocation à aider les personnes recrutées depuis trois à cinq ans pour développer un nouveau projet dont elles ou ils seront les principaux acteurs.
Ce soutien est de trois formes possibles : un contrat d’une durée de 12 mois (allocation postdoctorale, doctorale ou IT) environnée d’une dotation pouvant aller jusqu’à 15k€ ; une dotation maximale de 60k€ pour acheter en 2023 un équipement spécifique (ou participer à son achat); une bourse de 30k€ (frais de mission) pour faciliter un séjour sabbatique de 6 mois minimum à l’étranger.
Afin de poursuivre le renforcement de ses thématiques disciplinaires, CNRS Physique a reconduit chaque année l'appel à projets spécifique Tremplin@INP.
Ce financement a pour but d’aider à lever des verrous scientifiques et/ou technologiques pour permettre aux porteurs et porteuses des projets d’obtenir à court terme des financements conséquents d’origines diverses (ERC, Horizon Europe, ANR, etc.).
Les Groupements de recherche fédèrent et mobilisent des équipes de recherche de différentes disciplines, de différents instituts du CNRS et également d’acteurs académiques ou industriels, autour de thématiques originales ou émergentes. Cette page recense les GDR portés par CNRS Physique et détaille leurs axes de recherche.
Un Groupement de recherche (GDR) du CNRS met en réseau et fédère une communauté scientifique autour d’une thématique originale émergente. CNRS Physique initie des GDR sur des thématiques scientifiques qui répondent à des problèmes fondamentaux ou sociétaux actuels. Ces thématiques relèvent du cœur de métier mais peuvent également avoir trait aux interfaces qu’entretient la physique avec d’autres domaines scientifiques. En ce sens, les GDR à caractère transdisciplinaire portés par CNRS Physique sont soutenus en association avec les autres instituts CNRS concernés.
Les principales missions d’un GDR consistent à animer une communauté thématique souvent pluridisciplinaire, avec la volonté de s’ouvrir à de nouveaux partenaires, de développer les échanges entre scientifiques au sein du réseau de laboratoires impliqués, et de mettre en place des projets scientifiques aux échelles nationale, européenne ou internationale. L'extension des communautés GDR auprès d'acteurs industriels, par exemple via la constitution d’un « club des partenaires », permet un enrichissement mutuel et l’identification de sujets de recherche communs.
Cette page présente, sous la forme de fiches synthétiques, les objectifs de chacun des groupements de recherche portés par l’Institut de physique. Au-delà de la présentation des axes de recherches poursuivis, chaque fiche offre la possibilité à de nouveaux partenaires relevant éventuellement d’autres champs disciplinaires ou des milieux non académiques de contacter ces GDR et de rejoindre leur liste de diffusion.
ADN&G | Architecture et dynamique du Noyau et des Génomes
La mission du GDR Architecture et dynamique du Noyau et des Génomes(ADN&G)est de rassembler la communauté française impliquée dans l’étude de l’organisation nucléaire et intéressée par la modélisation physique. A l’interface de la physique et de la biologie, le GDR ADN&G vise à comprendre le rôle fonctionnel de l’organisation nucléaire dans les processus physiologiques et les pathologies associées en suscitant l’émergence d’une approche intégrée de l’architecture des chromosomes et de leur dynamique aux différentes échelles de taille et de temps.
COORDINATION
Coordinateur : Cédric VAILLANT (LPENSL)
Coordinateur(s)/Coordinatrice(s) adjoint(es) : Emmanuelle FABRE (GenCellDis) et Jean-Marc VICTOR (LPTMC)
THÉMATIQUES
Modélisation physique des système biologiques/matière vivante
Physique statistique, équilibre/hors-équilibre
Simulation numérique
Techniques expérimentales de la biologie moléculaire et cellulaire
Microscopie de super-résolution, cryo-microscopie électronique
Capture de configuration des chromosomes (3C et ses dérivés)
Approches de séquençage à haut-débit (cellules uniques)
CHALCO | Matériaux chalcogénures : recherche, développement et innovation
Il existe actuellement en France une importante communauté pluridisciplinaire travaillant au meilleur niveau international sur les matériaux chalcogénures. La mission principale du GDRMatériaux chalcogénures : Recherche, Développement et Innovation(CHALCO) est de créer une structure à l’échelle nationale permettant de recouvrir les différents champs disciplinaires des matériaux chalcogénures et promouvoir les interactions et les échanges au sein de cette communauté. Cela passe par un maillage vertical allant de la recherche fondamentale aux applications et transverse en regroupant les quatre axes technologiques identifiés autour de ces matériaux : les applications mémoire/neuromorphique, optique/photonique, thermique/énergétique et spin-orbitronique. La mise en relation d’un bout à l’autre de la chaîne de connaissance depuis la recherche fondamentale jusqu'à la production industrielle doit permettre l’émergence de synergies nouvelles conduisant à des solutions innovantes dans tous ces domaines.
COORDINATION
Coordinateur : Jérôme GAUDIN (CELIA)
Coordinateur(s)/Coordinatrice(s) adjoint(es) :Andrea PIARRISTEGUY (ICGM), Virginie NAZABAL (ISCR), Benoît CLUZEL (ICB), Pierre NOÉ (LETI) et Francoise HIPPER (LMGP)
COHEREX | Science with coherent X-rays at 3rd and 4th generation synchrotron sources
La mission du GDRScience with coherent X-rays at 3rd and 4th generation synchrotron sources* (CohereX) est de rassembler la communauté française utilisant le rayonnement X cohérent, couvrant des domaines de recherche allant des systèmes biologiques aux structures magnétiques, électroniques, et jusqu’à la dynamique de la matière, en passant par les matériaux fonctionnels et ceux du patrimoine culturel. CohereX a pour but de partager les savoir-faire et de promouvoir le développement de nouvelles études innovantes et des approches d’analyse de données, en lien en particulier avec les opportunités uniques offertes par les mises à jour des sources synchrotrons extrêmement brillantes.
*La science avec les rayons X cohérents dans les sources synchrotron de 3ème et 4ème génération
COORDINATION
Coordinateur : Thomas WALTER CORNELIUS (IM2NP)
Coordinateur(s)/Coordinatrice(s) adjoint(es) : Béatrice RUTA (ILM) et Julio CESAR DA SILVA (NEEL)
La mission du GDR Contrôle des Ondes en Milieu ComPLEXE (COMPLEXE) est de rassembler les communautés françaises alliant recherches fondamentale et appliquée dans le domaine de la physique des ondes dans les milieux complexes. Le groupement vise en particulier à fédérer opticiens/opticiennes, acousticiens/acousticiennes, physiciens/physiciennes des atomes froids et sismologues s’intéressant à la propagation, au contrôle et à l’imagerie des ondes dans les milieux désordonnés, structurés, biologiques ou non linéaires, ou encore dans les systèmes quantiques complexes.
ELIOS | Effets non-linéaires dans les fibres optiques et en optique intégrée
L’objectif du GDR Effets non-linéaires dans les fibres optiques et en optique intégrée (ELIOS) est de fédérer les différents acteurs et actrices français(es) travaillant sur les effets non-linéaires dans les fibres optiques et les guides d’onde au sens large, incluant l’optique intégrée, que ce soit au niveau fondamental ou appliqué. Les thématiques phares du domaine sont les ondes scélérates (analogie optique/hydrodynamique pour mieux prédire et comprendre l’apparition de ces vagues dévastatrices dans les océans), les peignes de fréquences optiques (mesures ultra-précises pour voitures autonomes, horloges optiques, détection d’exoplanètes, spectroscopie de précision pour la détection de polluants…), l’optique quantique, les capteurs distribués, les télécommunications optiques du futur (fibres multimodes/multicœurs dans lesquelles les effets non-linéaires imposent une limitation fondamentale dans l’augmentation du débit, nouvelles techniques d’analyse non-linéaire du signal) ou encore les lasers à impulsions ultra-courtes (Laser mégajoule, interaction lumière matière, futurs systèmes de traitement en oncologie ou encore de diagnostic)... Au-delà de ces thématiques de recherche, nous désirons stimuler les relations entre les différents acteurs académiques et industriels français.
Le GDR Édifices Moléculaires Isolés et Environnés (EMIE) a pour mission de rassembler la communauté française des physiciennes, physiciens et chimistes travaillant sur des systèmes moléculaires de tailles et de complexités variées, les objets d’étude pouvant être isolés en phase gazeuse mais aussi placés dans un environnement contrôlé. Autour des aspects fondamentaux de la physique moléculaire expérimentale et théorique, notre communauté est naturellement vouée à se développer et s’enrichir au contact de disciplines voisines (chimie, biologie) et à s’ouvrir à d’autres domaines aux impacts sociétaux importants (sciences de la vie, sciences de l’atmosphère et de l’Univers, énergie).
COORDINATION
Coordinateur : Pierre ÇARÇABAL (ISMO)
Coordinatrices adjointes : Luke MACALEESE (ILM), Ha TRAN (LMD)
La mission du GDR Gaz quantiques (GQ=(QG)†) est de réunir la communauté des gaz quantiques au sens large en joignant la communauté des fluides quantiques de lumière à celle des atomes ultrafroids. Ces domaines partagent l’étude du même type de problèmes souvent issus de la matière condensée mais avec une approche commune de simulation quantique avec des systèmes artificiels parfaitement contrôlés et caractérisés. Les avantages et les inconvénients expérimentaux des différents systèmes permettent une complémentarité entre les études et le domaine dans son ensemble est caractérisé par un lien théorie-expérience fort. Le GDR fera une part importante aux progrès techniques, à la fois expérimentaux et théoriques, offrant ainsi des espaces de discussion et de formation cruciaux pour rester à la pointe du domaine.
COORDINATION
Coordinateur : Thomas BOURDEL (LCF)
Coordinatrices adjointes : Anna MINGUZZI (LPMMC), Mathilde HUGBART (INPHYNI), Carlos GARRIDO ALZAR (SYRTE)
HowDI | Hétérostructures de van der Waals de matériaux de basse dimensionnalité
Description à venir
HPERO | Halide Perovskites
Le GDR Halide Perovskites* (HPERO) est dédié aux pérovskites halogénées, qui sont une nouvelle classe de semiconducteurs. Les pérovskites halogénées ouvrent un champ très large d’explorations pour l’ingéniérie chimique et structurale et nécessitent des besoins croissants en matière de compréhension des propriétés physiques. Elles sont à l’origine d’une rupture technologique remarquable dans le domaine du photovoltaïque et elles présentent des potentialités d’applications opto-électroniques très diversifiées. Le GDR HPERO propose une approche multidisciplinaire mélangeant à parts égales les aspects fondamentaux et appliqués, de façon à créer une synergie susceptible de faire émerger de nouveaux concepts comme de proposer de nouvelles potentialités en termes d’applications.
IAMAT | Intelligence Artificielle en Sciences des Matériaux
La mission du GDRIntelligence Artificielle en Sciences des Matériaux (IAMAT) est de rassembler les nombreuses équipes et les différentes communautés intéressées par les approches d'intelligence artificielle en science des matériaux (théorique et expérimentale). Le spectre couvre un continuum scientifique entre les développements de l'IA jusqu'aux applications concrètes en science des matériaux. Une des missions clés du GDR est de favoriser les échanges pédagogiques entre les communautés, notamment par des actions transversales, pour promouvoir de nouvelles inspirations et collaborations.
La mission du GDR Interaction, Désordre, Élasticité (IDE) est d’animer des collaborations dont le point commun est l’étude de phénomènes où les hétérogénéités jouent un rôle essentiel – tant au niveau théorique qu’expérimental – et bien décrites par le cadre des systèmes élastiques désordonnés. Le but du GDR est de favoriser des échanges entre communautés travaillant sur des systèmes de nature ou d’échelles très différentes bien que décrits dans ce même cadre ; ce, afin de mettre en commun leurs expertises sur les questions ouvertes et d’initier de nouvelles thématiques de recherche.
La mission du GDR Interfacial Soft Matter* (ISM) est de souligner l’importance et de comprendre en profondeur la structure et la dynamique des nombreuses formes de matière molle interfaciale. Le GDR ISM est un forum permettant aux communautés françaises et internationales - issues de la physique, de la chimie et de l'ingénierie et utilisant un ensemble divers d'outils expérimentaux, théoriques et informatiques - étudiant le comportement et les interactions de la matière molle aux interfaces de se rassembler et échanger des idées.
* Matière molle interfaciale
COORDINATION
Coordinateur : Joshua D. MCGRAW (Gulliver)
Coordinateur(s)/Coordinatrice(s) adjoint(es) :Lionel BUREAU (LiPhy), Cecile COTTIN-BIZONNE (iLM), Benjamin CROSS (LiPhy), Vincent LADMIRAL (ICGM)
LEPICE-HDE | Lasers énergétiques et intenses et plasmas sous conditions extrêmes
Les thématiques du GDR Lasers énergétiques et intenses et plasmas sous conditions extrêmes (LEPICE) concernent l’étude de la physique à hautes densités d’énergie (HDE) (E > 1011 J/m³) et recouvrent un vaste champ de recherches accessibles avec des lasers énergétiques à impulsions nanoseconde et des lasers à impulsions brèves. Les domaines de recherche s’étendent de l’astrophysique et planétologie de laboratoire à la physique liée à la fusion par confinement inertiel, en passant par la physique fondamentale d’états exotiques de la matière encore inconnus. Les effets de champs électromagnétiques ultra-intenses dits «forts» en interaction avec la matière, encore peu étudiés, sont enfin accessibles grâce à l’arrivée des lasers de classe 10 PW en combinaison avec d'autres sources de rayonnement pour explorer des phénomènes de mouvements ultra-relativistes et de l'électrodynamique quantique.
Les études de la HDE sont en plein essor grâce à l’évolution des installations lasers accompagnées par le développement des installations capables de fournir des sources X bien adaptées pour caractériser la matière en conditions extrêmes. Les installations essentielles pour cette recherche sont disponibles en France et en Europe, notamment les lasers énergétiques LULI2000 et Laser Mégajoule ainsi que l’installation laser Apollon et les sources X type synchrotron à l’ESRF ou le XFEL de l’EU-XFEL couplés aux lasers classiques.
La mission du GDR Matériaux épitaxiés (MATÉPI) est de rassembler la communauté française travaillant sur la croissance, la caractérisation et l’application des systèmes épitaxiés. Il vise à promouvoir l’épitaxie en tant que discipline en soi et pour les autres, une discipline académique avec ses propres enjeux, avec de fortes implications industrielles et économiques. Ce GDR vise à favoriser la compréhension plus profonde des effets hors équilibre dans les mécanismes de croissance, l’exploration du lien entre la qualité de l’épitaxie aux échelles ultimes et les structures et propriétés des dispositifs épitaxiés, l’approfondissement de la fonctionnalisation des matériaux, ainsi que les applications industrielles de l’épitaxie.
Plusieurs enjeux cruciaux sont adressés par ce GDR : la mise en valeur et la diffusion des avancées réalisées par la communauté de l’épitaxie, la diffusion des connaissances, la mise en contact des différents groupes afin de stimuler de nouvelles collaborations et des interactions entre différentes communautés (semiconducteurs, oxydes, matériaux 2D, matériaux métalliques...), mais aussi entre théorie/expérience, fondamental/appliqué, académique/industriel, etc. Le domaine de l’épitaxie étant au cœur de l’innovation technologique, l’attention portée à son développement est étroitement liée à l’ambition industrielle et à la souveraineté économique.
La mission du GDR Optomécanique et nanomécanique quantiques (MecaQ) est de rassembler la communauté française dont les activités de recherche sont liées à la nanomécanique et à l’optomécanique, notamment dans le régime où les fluctuations quantiques jouent un rôle important. La métrologie, les mesures ultrasensibles ou l’information quantique font partie des sujets de recherche du GDR MecaQ.
COORDINATION
Coordinateur : Pierre-François COHADON (LKB)
Coordinateurs adjoints : Pierre VERLOT (LUMIN) et Daniel LANZILOTTI-KIMURA (C2N)
MEETICC | Matériaux, états électroniques, interactions et couplages non-conventionnels
La mission du GDRMatériaux, états électroniques, interactions et couplages non-conventionnels (MEETICC) est de rassembler la communauté française de scientifiques expérimentateurs/expérimentatrices et théoriciens/théoriciennes, chimistes et physiciens/physiciennes, qui étudie les matériaux présentant des états électroniques et des couplages non-conventionnels. Contrôlées, les propriétés remarquables de systèmes tels que les multiferroïques ou les isolants topologiques pourraient conduire à des ruptures dans le domaine de l’énergie et des technologies de l’information.
COORDINATION
Coordinateur : Yvan SIDIS (LLB)
Coordinateur adjoint : Etienne JANOD(IMN)
THÉMATIQUES
Propriétés remarquables dans les systèmes à fortes corrélations (magnétisme, supraconductivité)
États électroniques non-conventionnels dans les phases topologiques et les systèmes confinés
Matériaux et propriétés électroniques non-conventionnelles
La mission du GDR Physique quantique mésoscopique (MESO) est de fédérer l’activité nationale en physique quantique mésoscopique. Ses thèmes d’activité portent sur le transport électronique cohérent dans les conducteurs de toutes dimensionnalités et nature (systèmes hybrides, isolants topologiques, graphène, …). Les évolutions récentes portent sur la manipulation des états quantiques dans de tels systèmes, ainsi que sur la mise en place de nouvelles techniques de mesure donnant accès à de larges bandes de fréquence.
COORDINATION
Coordinateur : Guillaume WEICK (IPCMS)
Coordinateur(s)/Coordinatrice(s) adjoint(es) :Hélène LE SUEUR (SPEC/IRAMIS/CEA) et Nicolas ROCH (NEEL)
THÉMATIQUES
Transport et manipulation cohérente de charge, de chaleur, et de spin dans les systèmes mésoscopiques
Systèmes hybrides et matière topologique
Sondes mésoscopiques pour les matériaux quantiques
NS-CPU | Nanosciences en champ proche sous ultra vide
La mission principale du GDR Nanosciences en champ proche sous ultra vide (NS-CPU) est de fédérer la communauté française dont les activités de recherche « nanosciences » s’appuient sur les techniques de microscopie en champ proche fonctionnant sous ultra vide.
Adossées aux sciences de surface, les nanosciences intersectent de nombreux domaines scientifiques et techniques : la nanoélectronique, l’électronique et la mécanique moléculaire, le nanomagnétisme, la physique des semiconducteurs et des supraconducteurs, la physique et chimie des nano-objets individuels, la catalyse hétérogène, la métallurgie…
Les instruments de prédilection pour l’étude des nanosciences sont les microscopies champ proche (STM, STM-photon, STM+champ magnétique, STS, NC-AFM, KPFM) fonctionnant sous ultra vide (UHV), et à différentes températures (4 K, 77 K, 300 K, …). Elles permettent d'accéder directement à la topographie de la surface support, mais surtout aux propriétés électroniques, optiques ou magnétiques d'un nano-objet unique, d’une molécule, d’un atome ou d’un état de surface.
La mission du GDR L'Or nanométrique (Or-Nano) est de susciter et soutenir les collaborations de ses chercheuses et chercheurssur des thèmes en lien avec les nanoparticules d’or, les films d’or nanométriques ou les complexes à base d’or. Ces thèmes de recherche couvrent les domaines de la physique, de la chimie et de la biologie. Le GDR organise des conférences annuelles en France à caractère pluridisciplinaire et des « Discussions Or-nano » qui visent à traiter en profondeur un sujet plus ciblé. Un accompagnement et un soutien particuliers sont proposés aux doctorantes et doctorants, notamment à travers des bourses d’échanges entre laboratoires membres du GDR et des subventions pour participer à des manifestations scientifiques en France ou à l’étranger. Or-nano encourage fortement ses membres à mener des actions de vulgarisation afin de sensibiliser le grand public aux recherches menées dans ses laboratoires. Depuis sa naissance/création en 2006, Or-nano a confirmé son dynamisme en faisant évoluer régulièrement ses thématiques, et vise ainsi à contribuer activement à la pertinence de la recherche française sur la scène mondiale.
La mission du GDR Soft Physics for Hard Materials (SoPHy) est de rassembler la communauté française impliquée dans l’étude des matériaux durs obtenus à partir de précurseurs mous. C’est le cas de très nombreux matériaux tels que le ciment, les supports poreux pour la catalyse ou encore des matériaux d’inspiration ou d’origine biologiques tels que la nacre ou les composites à base de collagène mettant en jeu des processus de biominéralisation. Ce GDR couvre toutes les étapes de synthèse et d’obtention de matériaux durs qui mettent en jeu des processus physiques complexes associés à l’application de stimuli internes (e.g. ice templating, etc.) ou externes (e.g. cisaillement mécanique, ultrasons de puissance, etc.) lors de la mise en forme du précurseur mou. Ce GDR examinera la possibilité de jouer sur les propriétés structurales, mécaniques ou fonctionnelles de ces précurseurs pour mieux contrôler leurs propriétés finales à l’état durci.
COORDINATION
Coordinateur : Sylvain DEVILLE (ILM)
Coordinateur adjoint :Thibaut DIVOUX (LPENSL)
THÉMATIQUES
Synthèse et caractérisation des briques élémentaires
Processus d’organisation et d'auto assemblage
Utilisation de champs externes pour texturer la matière
Transformation lors du passage de l’état mou à l’état dur
Évolution du matériau au cours de la mise en forme
Analyse des propriétés à l’état durci
Modélisation des différents moyens de texturer la matière
THÉORIE & CLIMAT | Défis théoriques pour les sciences du climat
Le GDRDéfis théoriques pour les sciences du climat (Théorie & Climat) regroupe la communauté des théoriciennes et théoriciens : physiciens/physiciennes, climatologues, océanographes, atmosphériciens/atmosphériciennes, mathématiciens/mathématiciennes, informaticiens/informaticiennes, chercheurs/chercheuses en sciences numeriques et notamment en machine learning (apprentissage automatique), qui travaillent sur les sciences du climat. Son but est de développer des outils théoriques et numériques novateurs pour dépasser les limites scientifiques actuelles. Les approches de physique statistique, modélisation de la turbulence, mathématiques ou encore d’apprentissage automatique, permettront d’approfondir la compréhension des mécanismes fondamentaux, d'améliorer les modèles, et mieux prédire les événements climatiques extrêmes pour réduire les incertitudes sur les impacts du changement climatique. Ce GDR a une vocation fortement interdisciplinaire et implique les chercheurs de plusieurs instituts du CNRS, de nombreux autres organismes français et d’entreprises.
COORDINATION
Coordinateur : Freddy BOUCHET (LMD)
Coordinateur(s)/Coordinatrice(s) adjoint(es) :Julien BRAJARD (NERSCet LOCEAN), Anne Laure DALIBARD (DMA),Bruno DEREMBLE (IGE), Davide FARANDA (IPSL et LSCEy),Sophie GIFFARD-ROISIN (ISTerre), Corentin HERBERT (LPENS), Claire MÉNESQUEN (IFREMER, LOPS)
THÉMATIQUES
Dynamique du climat
Dynamique des océans et de l’atmosphère
Machine learning et climat
Mathématiques et climat – Statistique
Mathématiques et climat – Analyse numérique et assimilation de données
Modélisation stochastique
Physique, dynamique non-linéaire et climat
Physique statistique et climat
Turbulence et écoulements géophysiques
Relations entre observations, données et intégration dans les modèles
La mission du GDR Technologies quantiques (TeQ) est de rassembler la communauté française multidisciplinaire dont les activités de recherche relèvent du spectre large des technologies quantiques, allant de la physique à l'informatique, aux mathématiques ou à la chimie. Ce GDR englobe tous les différents types de support physique à l'information quantique, tels que les photons, les atomes et ions piégés, les boîtes quantiques et les défauts ponctuels à l'état solide, les circuits supraconducteurs, les systèmes quantiques hybrides... Son périmètre scientifique marie en particulier les développements théoriques et expérimentaux, incluant aussi bien des aspects très exploratoires que des aspects d'ingénierie sur des technologies matures.
Le GDR Ultrafast Phenomena (UP) se consacre à l’étude de la matière aux échelles de temps ultracourtes. Il rassemble la communauté française des expérimentateurs/expérimentatrices et théoriciens/théoriciennes s’intéressant aux phénomènes aux échelles de temps attoseconde, femtoseconde et picoseconde intervenant dans tous les états de la matière (milieu dilué, solide, nanométrique, liquide et plasma). Le GDR UP travaille au rapprochement des équipes françaises et à la promotion de cette communauté, donnant en permanence un état des lieux de l’activité « ultrarapide » en France afin de mettre en avant ses forces, ses actions, son utilité et ses besoins.
COORDINATION
Coordinateur : Franck LÉPINE (ILM)
Coordinateur adjoint :Lionel POISSON (ISMO)
THÉMATIQUES
Sciences attosecondes
Dynamique dans les matériaux et nanostructures
Femtochimie
Femtobiologie
Théorie des processus ultrarapides
Sources de rayonnements secondaires (électrons, protons, XUV, rayons X, THz)
La mission du groupement de recherche Science avec les XFEL (XFEL) est de fédérer la communauté française des chercheuses et chercheurs impliquée dans l’utilisation des lasers à électrons libres (FEL) émettant dans le domaine des rayons X. À l’interface de la physique, de la chimie et de la biologie, le GDR XFEL vise à partager les savoir-faire et à maintenir la communauté à jour sur l’évolution rapide des possibles dans ces installations.