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Retrouvez les explications de trois physiciens et co-auteurs de l’article qui reviennent sur cette collaboration sur le site de l'ENS-PSL.
Une équipe de recherche internationale a réussi pour la première fois à démontrer l’effet Schwinger dans une expérience basse énergie grâce au graphène, un nouveau matériau très étudié par les scientifiques. Émise en 1954, la prédiction était restée au stade théorique tant l’énergie des champs électriques en jeu pour la vérifier est considérable. Ce résultat ouvre la voie à de nouvelles expériences d'électrodynamique quantique en laboratoire.
Ce résultat est le fruit d’une collaboration internationale entre physiciens expérimentateurs et théoriciens menée par le Laboratoire de physique de l'ENS (LPENS, CNRS / Collège de France / ENS-PSL / Sorbonne Université) avec le Laboratoire ondes et matière d'Aquitaine (LOMA, CNRS / Université de Bordeaux), le Laboratoire de physique des solides (LPS, CNRS / Université Paris-Saclay) et l'Institut d'électronique, de microélectronique et de nanotechnologie (IEMN, CNRS / Université de Lille / Université polytechnique Hauts-de-France). Il est publié dans Nature physics.
Retrouvez les explications de trois physiciens et co-auteurs de l’article qui reviennent sur cette collaboration sur le site de l'ENS-PSL.
Mesoscopic Klein-Schwinger effect in graphene. Aurélien Schmitt, P. Vallet, D. Mele, M. Rosticher, T. Taniguchi, K. Watanabe, E. Bocquillon, G. Fève, J.M. Berroir, C. Voisin, M.O. Goerbig, J. Troost, E. Baudin, B. Plaçais, Nature Physics, paru le 09/03/2023.
DOI : 10.1038/s41567-023-01978-9
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