Trois physiciennes INP ont reçu le prix Jeunes Talents France L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 2023
Alice Briole, post-doctorante au Laboratoire matière et systèmes complexes, Elena Mikheeva, post-doctorante au Centre de recherche sur l'hétéroepitaxie et ses applications et Célia Pelluet, doctorante au Laboratoire photonique numérique & nanosciences ont reçu le prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO Pour les femmes et la science.
Ce prix, créé en 1998, récompense des chercheuses pour leur importante contribution au progrès de la science, soit dans les domaines des sciences physiques, soit dans les sciences de la vie, des mathématiques et de l'informatique.
Alice Briole
Post-doctorante au Laboratoire matière et systèmes complexes (MSC, CNRS / Université Paris Cité), Alice Briole a consacré sa thèse à un sujet au croisement de la médecine, de la biologie et des biotechnologies : l’étude des globules rouges chez les patients atteints d’une maladie génétique du sang. Au MSC, elle poursuit ses recherches en collaboration avec le laboratoire BIGR (Biologie Intégrée du Globule Rouge) de l’INSERM, afin de proposer des tests précoces permettant d’anticiper les complications dans la drépanocytose, la première maladie génétique en France.
Elena Mikheeva
Elena Mikheeva est post-doctorante au Centre de recherche sur l'hétéroepitaxie et ses applications (CRHEA, CNRS / Université Côte d’Azur) et étudie l’optique. Aujourd’hui en postdoctorat au Laboratoire commun OPALE et EssilorLuxottica R&D à Créteil, elle s’intéresse à un secteur au croisement de l’optique et des nanomatériaux, les métastructures. Extrêmement compactes, elles ont des propriétés et des performances souvent inattendues qui laissent entrevoir de très nombreuses innovations dans le domaine de l’optique embarquée.
Célia Pelluet
Doctorante au Laboratoire photonique numérique & nanosciences (LP2N, CNRS / Institut d’optique / Université de Bordeaux), Célia Pelluet est spécialisée dans la science de la lumière, la photonique. Son domaine de recherche l’a conduite jusqu’au Chili, au sein de l’ESO (Observatoire Européen Austral), où elle a participé à l’amélioration d’un élément du plus grand télescope terrestre, le Very Large Telescope. Désormais, elle mène sa thèse sur l’universalité de la chute libre depuis l’espace au sein de l’Institut d’Optique d’Aquitaine, un sujet qui permet d’interroger aussi bien le fonctionnement de l’univers que d’améliorer les outils de cartographie terrestre. En parallèle, elle fait du seule-en-scène pour faire connaître, par l’humour, le quotidien de chercheuse.