Membrane biomimétique en copolymère bloc reproduisant la fonctionnalité sélective de transport d’ions telle que celle présente dans les organes générateurs d’énergie dans les raies électriques.Image générée par des simulations de dynamique moléculaire.

Une percée dans la technologie des membranes biomimétiques pourrait avoir un impact sur de nombreuses industries

Résultat scientifique

Des chercheurs et chercheuses du laboratoire de Physique des Solides (LPS, CNRS / Université Paris-Saclay) ont mis au point une nouvelle méthode pour créer des membranes ultrafines qui convertissent l’énergie en imitant la structure et la fonction des membranes cellulaires biologiques. Cette découverte pourrait avoir des applications importantes dans des domaines allant des organes électriques artificiels implantables, au dessalement de l’eau.

Des informations importantes sur la microstructure des fluides et la dynamique d'autoréparation des membranes ont été obtenues grâce à des simulations de dynamique moléculaire (MD) à grande échelle réalisées au LPS.

Référence

Large-area, self-healing block copolymer membranes for energy conversion, Christian C. M. Sproncken, Peng Liu, Justin Monney, William S. Fall, Carolina Pierucci, Philip B. V. Scholten, Brian Van Bueren, Marcos Penedo, Georg Ernest Fantner, Henricus H. Wensink, Ullrich Steiner, Christoph Weder, Nico Bruns, Michael Mayer, & Alessandro Ianiro, Nature, publié le 5 juin 2024.
Doi : 10.1038/s41586-024-07481-2
Archive ouverte : open access

Contact

William Fall
Chercheur CNRS, Laboratoire de Physique des Solides (LPS)
Henrikus Wensink
Directeur de recherche CNRS, Laboratoire de Physique des Solides (LPS)
Communication CNRS Physique