Trois physiciennes CNRS Physique ont reçu le prix Jeunes Talents France L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 2024

Femmes en physique

Xiaowen Chen, post doctorante au Laboratoire de physique de l'ENS (LPENS, CNRS / ENS-PSL / Sorbonne Université / Université Paris Cité), Léa Dubois, doctorante au Laboratoire Charles Fabry (LCF, CNRS / IOGS) et Lise Morlet-Decarnin, doctorante au Laboratoire de Physique de l'ENS de Lyon (LPENSL, CNRS / ENS de Lyon) ont reçu le prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO Pour les femmes et la science. 

Ce prix, créé en 1998, récompense des chercheuses pour leur importante contribution au progrès de la science, dans les domaines des sciences physiques, des sciences de la vie, des mathématiques et de l'informatique.

Xiaowen Chen

Née à Shanghai, Xiaowen Chen parcourt les États-Unis tout en s’intéressant à des sujets scientifiques très divers : astrophysique, archéologie, physique moléculaire, atomique et optique... C’est finalement pour la physique des systèmes en interaction à l’échelle humaine qu’elle se passionne. Des neurones du poisson zèbre aux hordes de souris, elle étudie désormais les comportements sociaux, essentiels à la compréhension des groupes humains et animaux, dans le cadre de son post-doctorat au sein du LPENS.

Léa Dubois

Engagée, Léa Dubois l’est avec certitude dans son domaine, la physique quantique, comme le prouve notamment la thèse qu’elle mène sur les propriétés des atomes à très basse température. Mais elle met également son enthousiasme au service d’évènements, tels que les Olympiades internationales de physique, et s’engage pour la promotion de la place des femmes en science, en tant que membre de la commission «Femmes et Physique» de la Société Française de Physique (SFP).

Lise Morlet-Decarnin

Curieuse, avec le besoin permanent d’apprendre et de remettre en question ses certitudes, c’est ainsi que se définit Lise Morlet-Decarnin. C’est en classes préparatoires aux grandes écoles que la jeune femme se découvre une passion pour la physique. Diplômée de l’École normale supérieure de Lyon, un master de physique en poche, elle débute une thèse sur les propriétés des gels de nanocristaux de cellulose. Ce matériau biodégradable, issus de végétaux, allie grande résistance mécanique et faible impact environnemental, s’imposant comme un véritable allié pour un monde durable.

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Communication CNRS Physique